C’était il y a 365 jours.
Des milliers de combattants du Hamas et du Djihad islamique, accompagnés de civils désireux de participer aux pillages et massacres, pénétraient en divers points la frontière avec Israël.
Inutile de revenir sur l’ensemble des atrocités de cette journée sombre...
Un an plus tard, quel bilan dresser de cette année sanglante ? Et quelles perspectives peuvent se dégager durant les prochains mois/années ?
Pacifier Gaza
La première mission pour l’état hébreu était de s’occuper du problème du Hamas, largement sous-évalué depuis plusieurs années et considéré comme peu dangereux. L’appareil sécuritaire estimait ainsi le nombre de combattants du groupe terroriste à environ 15 000 au grand maximum. Les renseignements avaient largement réduit leurs capacités de veille sur la bande de Gaza, suite à des décisions politiques et au manque de sources humaines sur place ( à la grande différence du Liban).
Au final, Tsahal a dû affronter le problème de face : l’un des endroits les plus densément peuplés au monde est gangrené par des groupes terroristes à vision génocidaire envers les Juifs.
Pour résumer les actions militaires de Tsahal, l’armée israélienne a d’abord procédé à de nombreuses frappes (précises, précisions-le, et visant des cibles militaires). Ensuite, une offensive terrestre a vu le jour de manière méthodique. Tsahal s’est occupé de nettoyer des secteurs clés de la bande, avant de se tourner vers d’autres, de manière progressive.
Pour éviter les pertes, Tsahal a procédé à des actions coups de poings : nettoyage d’un secteur (comprendre « découverte et destruction des caches d’armes, tunnels, escarmouches et détection de cellules terroristes ») avant de se retirer vers un autre secteur sans demeurer sur place, mais en gardant un œil dessus.
Au total, Tsahal annonce avoir éliminé 17 000 terroristes (Hamas et Djihad islamique) au cours de cette année. Précisons également qu’un terroriste n’est pas un militaire avec son uniforme, ses insignes, une cagoule et une kalashnikov. Fréquemment, des adolescents ou des vieillards ont attaqué les colonnes de soldats israéliens ou se sont fait exploser à proximité directe.
C’est toute la difficulté de la guerre contre le terrorisme qui plus est, dans un milieu hyper densifié en terme de population. Rappelons au passage que, pour l’exemple similaire de Mossoul aux mains de l’Etat islamique, la coalition anti-Daesh avait vaincu les terroristes avec un bilan d’environ 1 terroriste pour 8 civils.
A Gaza, ce ratio est tombé à environ 1 pour 1, une première dans l’histoire militaire moderne des guerres urbaines... La comparaison avec Mossoul est d’autant plus intéressante que la population de la ville irakienne était très favorable à l’Etat islamique lorsque le groupe a pris le contrôle de la ville, tout comme la population gazaouie, qui soutient largement le Hamas et le Djihad islamique (je vous renvoie, notamment, à la participation des civils au 7 octobre ou aux scènes de liesse, lors du retour en héros des terroristes avec leurs otages et victimes à Gaza…).
Israël a surtout pris le contrôle de l’axe de Philadelphie, la zone qui jouxte la frontière égyptienne. Cette zone est indispensable pour le Hamas car la majorité des trafics d’armes arrivent dans la bande de Gaza via ce secteur, où les soldats et policiers égyptiens ferment largement les yeux en échange de quelques billets, sans compter la dizaine de tunnels passant sous la frontière directement.
Par ce contrôle de l’axe par Tsahal, les groupes terroristes sont asphyxiés et ne peuvent que survivre à la pression exercée par les forces israéliennes.
Ainsi, les pertes dans la bande ont largement diminué, alors que le Hamas et le Djihad s’affaiblissent de semaine en semaine et ne représentent plus de menaces importantes à ce jour.
Néanmoins, leur anéantissement total est impossible : le terrorisme islamique ne peut être vaincu. On semble plutôt s’orienter vers un contrôle de la bande de Gaza sur le modèle de la Judée Samarie : Tsahal va garder une surveillance avancée sur Gaza et des opérations coups de poings, avec des arrestations qui auront lieu pour empêcher la recomposition de cellules terroristes importantes.
Dans le même temps, certains secteurs - comme l’axe de Philadelphie - devraient rester aux mains israéliennes pour empêcher la reprise des trafics avec l’Egypte.
Enfin, nous n’oublions pas les 101 otages qui demeurent aux mains du Hamas (morts ou vivants ?) dont des bébés, plus d’un an après le 7 octobre...
Guerre au nord
Au Liban, ces deux dernières semaines ont été marquées par l’initiative reprise par Tsahal. Après des mois à subir les tirs de roquettes et missiles du Hezbollah, Tsahal est passé à l’offensive en frappant durement les installations du Hezbollah, en éliminant - dans deux actions dont on se souviendra longtemps (opérations bipeurs et talkie-walkies) - l’organisation du groupe.
Enfin, la quasi-totalité de la haute hiérarchie du Hezbollah a été éliminée avec de nombreux autres éléments clés de « l’axe de la résistance » (ensemble des milices pro Iran + Gardiens de la Révolution iraniens).
Pour rappel, le Hezbollah est le groupe (ou milice) non-gouvernemental le plus puissant au monde (cartels, gangs et autres groupes armés compris).En trois jours, Tsahal a décapité le commandement de son plus grand ennemi, le Hezbollah, qui semble d'autant plus affaibli que ses capacités, largement supérieures au Hamas, n'ont quasiment pas pu être mises en place depuis l'intensification du conflit .
En quelques jours, Israël a pris une supériorité stratégique énorme sur son ennemi, en prenant l'initiative et en ne laissant pas respirer le Hezbollah. Le Hezbollah préparait un 7 octobre bien plus important, dans le nord d'Israël. Aujourd'hui, le groupe est sur la défensive.Pendant les prochaines semaines, il est fort probable que l'armée de l'air continuera ses frappes dans la profondeur, pour aider l’offensive terrestre au Sud Liban, afin de démanteler les infrastructures du Hezbollah et notamment, les tunnels passant sous la frontière avec Israël.
Le Hezbollah s'est laissé entraîner dans la guerre par le Hamas et en paye le prix fort aujourd'hui. Le Hamas n'a pas prévenu ses "alliés" (Iran, Hezbollah) du 7 octobre. Une attaque conjointe entre le Hezbollah et le Hamas le 7 octobre aurait été catastrophique.
Au final, Tsahal termine le gros du boulot à Gaza et s'occupe désormais du Hezbollah méthodiquement, dans une guerre qui sera encore longue mais, où l'avantage est désormais bien ancré côté israélien (beaucoup moins de chances pour voir une invasion du nord d'Israël type 7 octobre et/ou salves massives de milliers de missiles et roquettes).
L’objectif de l’offensive terrestre sera probablement de repousser le Hezbollah de l’autre côté du fleuve Litani, afin de considérablement réduire la possibilité de tirs de roquettes sur le nord d’Israël tout en nettoyant le bastion du Sud Liban, véritable forteresse constituée de tunnels et caches d’armes depuis deux décennies.
Pour autant, cette présence au sol de Tsahal sera difficile et coûteuse en hommes et en moyens.
Néanmoins, et c’est là le gros point positif de cette guerre, alors que l’on s’attendait en Israël à une guerre très difficile contre un Hezbollah à l’offensive et à l’initiative, le groupe chiite s’est retrouvé entraîné dans une guerre un peu contre son gré, lancé par le Hamas sans s’être coordonné avec les autres ennemis d’Israël. Au final, après s’être occupé du Hamas, Israël s’attaque désormais au problème du Hezbollah et celui des milices pro-Iran et à l’Iran lui-même, de manière méthodique.
Rappelons à nouveau que le Hezbollah préparait un 7 octobre multiplié par 10 dans le nord d’Israël. Dans la tristesse et ce qui ressemble à une malédiction, Dieu transforme cela en bénédiction.
Quid de l’Iran ?
L’Iran, également, a participé aux hostilités avec l’état hébreu, ces derniers mois et surtout récemment, avec cette attaque de quelques 300 missiles balistiques.
Notons dès à présent que des miracles assez incroyables semblent s’être produits : de nombreux missiles ont déjoué les défenses anti aériennes d’Israël mais ont fait très peu de dégâts matériels et quasi aucun humain (comble de la situation, seul un palestinien et un jordanien ont été tués).
Israël va sûrement frapper l’Iran dans les jours qui viennent, dans une intensité que nul ne connaît si ce n’est les décideurs israéliens. De même, quelles cibles seront choisies ? Les sites nucléaires iraniens ?
De nombreux observateurs s’interrogent sur la récente secousse sismique qui a secoué l’Iran. S’agit-il d’un essai nucléaire de la république islamique ? Si oui, cela signifie que l’Iran est à présent une puissance nucléaire et dispose de plusieurs têtes nucléaires…
L’occasion est peut-être toute trouvée pour Israël de détruire le potentiel nucléaire iranien, d’autant que les frileux américains semblent tergiverser et ne seraient pas mécontents de voir ces sites être rayés de la carte.
En parlant d’américains, les prochaines élections en fin d’année seront cruciales pour la suite des combats au Moyen Orient : contrairement à ce que l’on entend de plus en plus dans les médias, Israël n’est pas le valet servile des Etats-Unis, mais il est surtout empêché par ce meilleur ami-ennemi de mener ses buts de guerre depuis des mois.
Si Trump venait à passer, les différents conflits pourraient largement s’accélérer et arriver à des cessez le feu, suite à des négociations.
Et pour nous ?
Depuis un an, la propagande anti israélienne s’est largement accrue et touche malheureusement une grande partie des chrétiens, estimant ne pas connaître suffisamment la situation pour avoir une opinion et ne cherchant pas, surtout, à s’y intéresser.
C’est évidemment le meilleur moyen pour se faire happer par la propagande qui touche toute la société et qui nous assaille à longueur de journées. Ne pas se positionner est déjà prendre parti.
Or, ce que développe l’ancien ministre de Villiers, dans une interview récente, c'est que nous sommes directement concernés par cette situation en tant que français/occidentaux, car il s’agit avant tout d’un conflit entre deux visions du monde qui s’affrontent. Celle d’un modèle totalitaire et religieux prônant la soumission (islam signifie « soumission » en arabe, rappelons-le) face à un modèle démocratique basé sur l’état-nation.
Le 7 octobre, la nation israélienne a été attaquée dans ses frontières et toute la société israélienne a été visée (juifs, chrétiens, musulmans, femmes, enfants, jeunes, vieux, de gauche, de droite, religieux, athées…). Israël représente la domination d’infidèles sur une terre musulmane qui doit être libérée de ces infidèles qui oppressent la Oumma (communautés des croyants musulmans).
Les slogans repris bêtement par les occidentaux wokisés sont d’ailleurs : « From the river to the sea » (de la rivière du Jourdain à la mer Méditerranée), ce qui signifie le génocide des non-musulmans sur cette terre et l’impossible existence d’un état hébreu...
N’oublions pas également la rhétorique des djihadistes : « D’abord le samedi puis le dimanche ! »
Bref, il s’agit avant tout d’une guerre qui oppose deux civilisations, dont nous faisons finalement partie et dont les répercussions se manifestent aussi en France (pensez aux divers attentats commis en France, ces dernières années).
Aujourd’hui, Israël se fait attaquer car il s’agit d’un pays majoritairement juif qui croit en Dieu (de près ou de loin) et c’est là la véritable explication de ce conflit.
Dieu s’est choisi un peuple pour porter son message sur Terre et c’est contre ce peuple que s’acharnent les puissances des ténèbres (terroristes mais aussi médias occidentaux, haine « antisioniste » …).
En étant rattachés à Israël par l’œuvre de Jésus à la croix, nous sommes donc tout aussi visés et impliqués dans ce conflit, avant tout spirituel.
Aucune solution humaine ne mettra fin à ce combat.
Aucune paix véritable ne sera signée.
Mais la Parole de Dieu est là pour nous éclairer et elle est claire sur ce sujet : la Victoire est assurée car notre Dieu est Vainqueur ; Il revient sur son cheval blanc pour juger les nations qui se liguent contre son peuple et qui l’oppriment.
Merci beaucoup pour cet article très complet :) Les choses s'accélèrent et le Malkhout est proche. La Guerre de Magog également. Ce sont des temps difficiles, mais nous n'avons pas le choix que de les subir et les accepter, car c'est la condition même de notre délivrance.
Amen 🙏 Je prie que tous les chrétiens soient aux côtés d'Israël