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Photo du rédacteurTuviaski

Elections américaines, nouveau tournant de l’Histoire

Dernière mise à jour : 6 nov.

Jour de vote : les démocrates reconduits ou retour de Trump ?


En ce mardi, les américains sont appelés aux urnes pour élire l’administration qui va gouverner leur pays et en grande partie le monde, durant les quatre prochaines années.


Le système électoral américain est finalement assez caricatural, avec cette opposition entre deux grands partis (plus les indépendants, qui n’ont quasi aucune chance).


D’un côté, les Démocrates font figure de progressistes athées, représentant principalement les populations citadines wokisées des côtes, tandis que les Républicains ont les faveurs de l’Amérique rurale et conservatrice de la « Bible belt » (ceinture de la Bible, grands états ruraux du centre des USA).


Or, le système américain consiste à voter pour des listes électorales désignant les administrations locales et les grands électeurs de chaque état, qui eux-mêmes désigneront le président.


Par exemple, le citoyen du Michigan va voter pour des grands électeurs et un gouvernement local soit démocrate ou républicain, et ces grands électeurs voteront ensuite pour Trump ou Harris.

Le vote de 2024 est donc avant tout un vote de deux mondes qui se font face : celui des citadins travaillant pour des multinationales transfrontalières technologiques et autres, tandis qu’en face se trouve le monde des américains de la classe moyenne rurale, attachée à ses traditions et à l’avenir de l’industrie et de l’économie du pays pour les quatre prochaines années.


A ces deux opposés se rajoutent les questions sur le genre, les minorités et tout l’ensemble des théories wokistes qui en découlent. 


Au cours de ces quatre dernières années, le fossé s’est largement accru entre ces deux Amériques, comme nous l’avions annoncé lors des dernières élections.


Le débat s’est notamment cristallisé sur plusieurs points importants de politique intérieure :


  • l’avortement, permis très tardivement dans certains états (jusqu’au jour de la naissance...),

  • la question de l’immigration illégale et des enjeux qui en découlent (trafic de drogues dures type Fentanyl, cartels sud-américains qui gangrènent certaines villes américaines…),

  • les valeurs familiales (questions de genre, promotion LGBT+…).


Face à ces sujets, les deux candidats à la présidence ont des positions bien différentes et là encore, caricaturales :


si Kamala Harris est largement favorable au développement du wokisme, de l’immigration illégale, Donald Trump continue avec les positions qui sont les siennes, en faveur d’une Amérique traditionnelle et  protégeant ses intérêts. 


Comme nous l’évoquions depuis maintenant plusieurs années, il n’est pas question de faire d’un personnage politique une référence, un modèle à suivre ou un sauveur providentiel. Cela vaut aussi bien pour le modèle français (nous avions notamment évoqué l’antagonisme du discours d’un Zemmour, avec son application dans sa vie privée).


En réalité, les systèmes électoraux ne visent pas à voter pour un candidat parfait mais plutôt pour un candidat défendant les valeurs judéo-chrétiennes bibliques, avant tout.


Après avoir dit ceci, cela nous amène logiquement à nous poser la question en tant que chrétiens français (ou francophones pour nos amis belges, suisses, africains ou canadiens…) de la lecture des élections américaines. 


Comme dit précédemment, ce qui importe est la défense des valeurs bibliques et les personnages tels que présentés ne doivent pas biaiser notre analyse de la situation. J’en prends ici pour preuve l’élection d’un jeune président français présentant bien, beau parleur mais, oh combien opposé aux valeurs de notre Foi.


En définitive, pour clore le chapitre sur la politique intérieure américaine, les citoyens vont se présenter aux urnes pour choisir un des deux modèles du monde futur. 

Il est d’ailleurs important de préciser que les Américains votent, en grande partie, prioritairement pour ces sujets de société, plus que pour des questions de diplomatie, de relations internationales…


Seul un changement majeur dans l’économie américaine (hausse du prix du carburant, notamment), suite à des questions de politique étrangère, pourraient influencer ce vote.



Les élections et le Moyen Orient


Nous avons donc conclu la première partie, en évoquant le fait que les américains décident de leur vote en fonction de questions principalement internes. Cependant, ce qui nous concerne le plus, en tant qu’étrangers, est la prise de position de la future administration américaine.

En effet, l’un des rôles premiers et principaux du président américain est la représentation à l’international et la diplomatie.


On se souvient, par exemple, du battage médiatique conspuant la passivité de Trump, lors du début de la crise Covid, alors même que celui-ci n’était pas compétent en tant que président pour prendre des décisions dans ce domaine.


Les quatre dernières années ont également donné raison aux analyses que nous proposions, lors des dernières élections, à savoir le retour d’une politique étrangère type Obama,basée sur un renforcement des ennemis d’Israël et des USA, ainsi que l’affaiblissement d’une politique réaliste basée sur la diplomatie (Russie contenue par l’administration Trump, rapprochement arabo-israélien, guerre commerciale avec la Chine…).


 La politique étrangère démocrate, basée davantage sur l’idéologie et l’idéalisme, s’est révélée -  comme convenu - défaillante. 


Inutile de revenir en détails sur chacun des grands événements géopolitiques de ces dernières années. Mentionnons simplement plusieurs exemples : 


  • retrait du Moyen Orient, initié sous Obama, qui favorisait l’Iran et ses alliés (et son programme nucléaire). Désastre de la précipitation en Afghanistan, faiblesse face aux Frères musulmans du Qatar ; rebascule dans le processus de paix au Moyen Orient initié par Trump (trahison des Emirats, de l’Arabie Saoudite) ; Turquie laissée les mains libres en Syrie et Irak (bombardements encore ces dernières semaines),

  • faiblesse face à la Russie, provoquant l’invasion de celle-ci en Ukraine ; impossibilité de trouver des solutions diplomatiques dans le conflit.

  • prises de position molles en faveur d’Israël dans le conflit au Moyen Orient et surtout dans les instances Onusiennes.



Concernant Israël, à plusieurs reprises, nous avons parlé de cette relation toxique de « meilleur ennemi » que représentent les USA sur Israël. A de nombreuses reprises, les américains ont empêché certaines opérations de Tsahal face au Hamas ou au Hezbollah, depuis le 7 octobre 2023, sans compter sur la pression mise sur l’état hébreu dans la guerre l’opposant à l’Iran.


Les USA sont satisfaits de laisser Israël s’occuper du « sale boulot » au Moyen Orient pour éloigner la menace iranienne, mais ils ne sont pas prêts à voir le prix du pétrole flamber en cas de guerre ouverte entre les deux états et possiblement, certaines monarchies du Golfe.

Pour résumer la position des démocrates vis-à-vis d’Israël, on pourrait dire qu’ils font le minimum syndical, quand ils ne trompent pas leur allié (informations de frappes imminentes à l’Iran, par exemple).


Israël ne peut se passer du soutien américain dans sa « seconde guerre d’indépendance », notamment, par rapport à la livraison de missiles pour les systèmes anti-aériens ou pour les obus d’artillerie.


De même, sur le plan diplomatique, sans le soutien américain, l’état hébreu est seul contre tous. Il ne peut donc que se résoudre à accepter les conditions de ce grand frère.

Dans un contexte où l’Iran est probablement en possession de plusieurs bombes nucléaires (suffisamment pour assurer sa dissuasion ? Se pose aussi la question des vecteurs pour pouvoir les utiliser), la complexe relation israélo-américaine dépend largement du futur président des Etats-Unis.


Kamala Harris n’a évidemment pas caché ses positions très « démocrates » sur la question, à savoir, limiter largement les actions de l’état hébreu aux intérêts américains, sans lui laisser la possibilité de poursuivre ses buts de guerre (neutralisation du Hamas, du Hezbollah - au moins du sud-Liban -, dissuasion vis-à-vis de l’Iran, voire destruction de son arsenal nucléaire et de ses capacités dans le domaine).


Donald Trump, quant à lui, pourrait redonner de l’allant à une situation ralentie : son retour au pouvoir pourrait signifier la reprise du rapprochement israélo-arabe pour créer un bloc uni face à l’Iran, pour ne parler que du Moyen Orient.


Israéliens comme arabes (Arabie, Emirats, Egypte…) attendent impatiemment les résultats des élections et espèrent une victoire républicaine.


Les Iraniens, eux aussi, attendent la fin du vote, alors même que des renseignements démontrent qu’une nouvelle frappe massive et plus importante encore que la dernière pourrait survenir dans les prochains jours. L’Iran a peut-être attendu la fin du vote pour lancer sa « réponse » à la dernière attaque israélienne. En effet, une attaque iranienne avant le scrutin aurait pu infléchir la position de certains votants américains, dans un contexte de guerre quasi ouverte entre Israël - qui attend cette bévue iranienne pour oblitérer ses infrastructures nucléaires - et l’Iran. De plus, une telle attaque aurait eu des conséquences économiques sur le prix du pétrole, qui, comme nous l’avons dit, est un élément déterminant le vote des citoyens américains.


Si Harris passe, les temps risquent de s’accélérer avec un Israël face à tous et un wokisme renforcé et décomplexé.


En revanche, si Trump est élu, cela pourrait donner un nouvel élan au rapprochement israélo-arabe (dont la Bible semble parler) et créer une fissure interne aux USA entre un centre conservateur et deux côtés progressistes (nouvelle guerre de sécession ? Pas forcément militaire mais possibilité d’une scission).


Peu importent les résultats de demain, Dieu sait toutes choses et Son plan est parfait. Il est le seul qui connaisse les temps, qui puisse hâter ou retarder Son jugement sur ce monde impie gangrené par l’esprit de l’Antichrist (développement fulgurant de l’intelligence artificielle).


Nous savons dans quelle direction nous allons, quels que soient les événements de demain et notre foi n’est pas ébranlée par des soubresauts politiques, aussi importants soient-ils. 

Nous devons cependant être conscients des temps dans lesquels nous vivons et de l’importance de les comprendre, à l’image de ces versets de Daniel :


« Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera » (Daniel 12v4).


« Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin.

Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront. »

(Daniel 12v 9-10)


Nous comprenons que nous vivons ces temps de la fin et qu’Israël en est le baromètre. Des détails ou une chronologie précise nous échappent (par exemple, le nombre 666) mais le cadre général est bien présent et se déroule selon les plans de Dieu et ce qu’Il nous a annoncé.


C’est finalement le plus important : notre cœur est en Paix, car tout est accompli !



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1 Comment


md94
Nov 06

Si Harris est élue, les temps vont s'accélérer et le Royaume sera d'autant plus proche. Si Trump est élu, on pourra "gagner du temps" et souffler un peu (quoique si Trump parvient à pacifier le Moyen-Orient et garantir la sécurité d'Israël, ce sera le prélude de la Guerre de Magog). Dieu seul, en effet, sait ce qui est bon et qui doit se produire. Mais nous avons la responsabilité humaine de lutter contre le mal et de maintenir autant que possible les valeurs bibliques. Prions pour Israël face à l'assaut imminent de l'Iran 🙏

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