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Voilà désormais 9 mois qu’Israël est en guerre depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre. 

Si l’avancée militaire dans la bande de Gaza se poursuit pour mettre à terre le groupe terroriste, ainsi que le Djihad islamique, la diabolisation dont fait l’objet l’état hébreu croit de manière exponentielle.

Chaque métropole française est le théâtre de manifestations quasi hebdomadaires pro palestiniennes, dont certains manifestants ne cachent même plus leur soutien au Hamas, « résistance à l’entité sioniste », selon eux.

La diabolisation est accentuée par les médias, à l’image de l’affaire de la frappe israélienne en mai dernier, à proximité d’un camp de réfugiés. Il y avait une cache d’armes juste à côté de ce camp, qui a explosé suite à la frappe aérienne et qui a tué quelques dizaines de civils présents à proximité.

Dans un monde normal, les médias auraient condamné la présence de terroristes en plein cœur ou à côté d’une zone « civile », mais il n’en fut rien... Le grand méchant, c’est Israël ! Les condamnations de l’état hébreu ont redoublé de violence et d’intensité suite à cet incident.

Pour les lecteurs assidus de notre site et de notre chaîne Telegram, cela n’est guère surprenant et cette diabolisation satanique va dans le sens des Ecritures, qui annoncent cette rébellion mondiale contre Dieu et son peuple.

Durant les dernières élections européennes en France, certains partis politiques - dont la France insoumise - ont clairement fait du soutien à la « Palestine » leur cheval de bataille (pour des élections européennes, rappelons-le), en accusant Israël de pratiquer un  « génocide sanguinaire, dans le but de purifier la Palestine de ses habitants pour s’en emparer entièrement » (!).

Aucun mot, bien sûr, pour les massacres en Afrique centrale, en Arménie ou au Soudan…

Coté israélien, Tsahal poursuit ses opérations à Rafah, toujours sur le modèle d’opérations « coups de poing » (les unités rentrent vers des localisations précises de terroristes, caches d’armes…, les neutralisent et repartent pour éviter de rester sur place et devenir des cibles faciles pour les terroristes cachés parmi la population).

Il serait impensable de ne pas mentionner l’énorme succès de l’opération montée pour libérer les quatre otages à Nuseirat (centre de Gaza). Pendant plus d’un mois, de multiples unités, dont les plus spécialisées, se sont entraînées pour cette mission, avec l’aide d’un renseignement très poussé.

En quelques heures, ces unités se sont déployées en plein cœur de Gaza. Certains soldats étaient grimés en réfugiés palestiniens, et ils ont neutralisé quelques 200 terroristes (blessés, morts, capturés) et surtout, ont retrouvé les quatre otages dans deux bâtiments proches.

Noa Argamani faisait partie des otages libérés. La vidéo de l’enlèvement de cette jeune fille en pleurs, sur une moto et entourée de terroristes, avait fait le tour du monde le 7 octobre. Elle a pu enfin retrouver sa mère, hospitalisée en phase terminale d’un cancer.

Cette opération démontre plusieurs choses : le renseignement israélien est l’un des meilleurs du monde, même s’il n’a pas su éviter le 7 octobre. Les unités d’élite israéliennes ont des capacités anti-terroristes et de libération d’otages extrêmement poussées et sont capables de frapper à tout moment, en plein cœur d’un territoire fortement hostile.

Cette libération peut sembler insuffisante, vu le nombre d’otages (environ 130 encore en captivité ou morts). En réalité, c’est un succès énorme alors même que le Hamas refuse toute négociation pour de nouveaux échanges. Pour rappel, en échange d’un otage, Israël doit libérer une cinquantaine de terroristes. Israël démontre aussi qu’il n’abandonnera aucun des otages.

A Rafah, un des quatre derniers bataillons du Hamas a été d’ores et déjà neutralisé. Malgré la pression internationale qui limite les actions militaires d’Israël, l’état hébreu poursuit son opération de neutralisation de la menace terroriste dans la bande de Gaza.

Surtout, Tsahal commence à redéployer ses forces au nord du pays, où une opération semble inévitable. Encore une fois, pour nos lecteurs assidus, cela sera tout sauf une découverte tellement nous avons parlé de cette guerre inévitable contre le Hezbollah (depuis des années).

Un membre du Hezbollah vient d’ailleurs d’annoncer que le groupe dispose d’un million de roquettes et missiles dont des missiles de précision (beaucoup plus que ce qu'Israël imaginait...). Rappelons également que la guerre du nord sera bien plus difficile que contre le Hamas, car le Hezbollah est environ dix fois plus puissant, sans compter sur le soutien de milices affiliées en Syrie, Irak, Yémen…

Cette guerre inévitable a déjà de fait commencé. Depuis le 7 octobre, le Hezbollah harcèle Israël et ce de manière croissante. Ces dernières semaines ont été terribles pour les habitants du nord du pays dont environ 200 000 ont dû fuir vers des lieux plus paisibles depuis plusieurs mois. Désormais, chaque jour, le Hezbollah tire une centaine de roquettes, ainsi que des drones, mortiers ou encore des missiles sur le territoire hébreu.

Tsahal réplique et quelques 300 membres du Hezbollah, dont des hauts responsables, ont déjà été éliminés. 

Les officiers de Tsahal préparent une offensive qui devrait viser à déloger le Hezbollah du sud Liban, jusqu’au fleuve Litani (comme en 1978).

Dans un premier temps, l’aviation multipliera les frappes contre des milliers de cibles militaires avant que l’offensive terrestre commence. Cette opération sera difficile et coûteuse pour Tsahal, ainsi que pour la population israélienne.

Le nord d’Israël est déjà en feu (littéralement, à cause des incendies causés par les roquettes) et les systèmes anti aériens pourraient être rapidement saturés.

Nul doute que cette offensive renforcera la pression internationale sur l’état hébreu et pourrait conduire à une radicalisation du bloc d’Ezéchiel 38-39.

Par ailleurs, il n’est pas impossible que cela provoque une guerre civile au Liban, où les chrétiens et les sunnites n’ont pas envie d’être entraînés dans une guerre causée par les chiites et l’Iran (à l’image de la guerre civile entre 1975 et 1990). 

Le Moyen Orient brûle, l’Europe aussi, à sa manière, avec les élections et tensions sociales. Le monde entier est instable et chancelant.

Pourtant, nous pouvons compter sur un Dieu qui Lui, ne chancelle pas ni ne défaille. Il est au contrôle de toutes choses même si cela nous semble difficile à voir et à vivre. C’est d’autant plus difficile pour ceux qui vivent au milieu des combats.

Son royaume avance vers nous, soyons en sûrs !